Titre : Humeurs Badines
Auteur : Paul Fournel
Origine : France
Date : 2014
Prix : 15 euros
Information : Ce recueil de nouvelle est sans suite.

Citation : 

   « Adèle était très attachée au sexe de son amant, elle s'était prise d'une réelle affection pour lui et lui consacrait nombre de ses heures de loisir. Un après-midi oisif, elle le débarrassa de son bric-à-brac de chaînes, de clous et d'affiquets et entreprit de lui teindre les poils du sexe en vert tout en picorant sa verge de petits baisers. FMB, plongé dans sa lecture de l'Osservatore Romano, une oreille tendue vers Guérilla Poubelle, lui demanda sérieusement de se punkifier. Faute de quoi, il se verrait contraint de la priver de sa queue. Comme la teinture était encore fraîche il l'attira à lui et lui fit l'amour, lui enduisant la brosse de son beau teint vert. »

 
Résumé :
 
   De l'amour, Profane Lulu connaît les recoins. Du sexe il connaît les joies et les pièges. Il est au jeu de l'amour comme chez lui. Souvent il n'y comprend pas grand'chose, mais son désir de bien aimer est fort. Il se veut élégant et charnel pour lui-même et ses amoureuses, pour autant le plaisir des autres ne le rebute pas, au contraire même. Profane Lulu le traque au long des quinze nouvelles de ce recueil, comme la plus belle leçon des choses de la vie.


Avis :

   Ce recueil de nouvelle ne m'a pas plu dans l'ensemble, mais je m'y attendais au vue des critiques que j'ai pu lire.

   Le genre "érotique" m'intriguait depuis quelques temps déjà et j'avais décidé de le découvrir avec ce recueil. Il est assez court (à peine 100 pages), mais a de nombreux défauts.

   Tout d'abord, les premières nouvelles sont vulgaires ! Autant vouloir faire l'amour dans le métro, chacun son truc. Mais dans la rame, en plein heure de pointe... Appeler moi gourde pendant que vous y êtes !

   D'autres sont plus poétiques, ma préférée était "Cineman". Les personnages font l'amour dans le style du livre qu'ils lisent. J'ai trouvé ce concept assez amusant.

   Pourtant même dans ces nouvelles termes sont vulgaires et enlèvent un peu de magie.

   L'auteur maîtrise bien le sens de la chute, particulièrement pour "La virginité de Madeleine". Mais certaines chutes m'ont tout de même frustrée.

   En conclusion, un recueil assez vulgaire. Je n'ai aimé que deux nouvelles sur quatorze. Je ne vous le conseille pas, surtout vue son prix !

 
Note : 4/10 
 

Titre : Le cycle Fondation

Sous-titre : Seconde Fondation

Tome : 3

Auteur : Isaac Asimov

Origine : Russo-Américaine

Date : 1953

Information : Troisième tome d'une saga de sept tomes.

Résumé :

   Conçue par le psychohistorien Hari Seldon pour restreindre l'ère de chaos résultant de la décadence de l'Empire galactique, la Fondation est désormais aux mains du Mulet, un mutant imprévisible capable de manipuler les esprits et d'imposer sa volonté à quiconque.

   Avec ses pouvoirs et les immenses ressources que lui procure la Fondation, il s'est donné pour objectif d'étendre sa domination aux ultimes vestiges de l'Empire défunt.    

Mais déjà une nouvelle légende prend forme : il existerait une Seconde Fondation, consacrée aux sciences mentales, œuvrant de façon occulte pour garantir l'accomplissement des desseins du légendaire Hari Seldon.

Citation :

   "A notre point de vue, toute la vie est une suite d'accidents auxquels nous parons par des solutions improvisées. A leurs yeux, l'existence est un enchaînement logique qui doit être déterminé par des calculs précis."

Avis :

   Comme pour les premiers tomes, je voudrais remercier mon petit ami de m'avoir prêter ce livre.

   Alors dans l'ensemble j'ai été déçue de ce tome, Asimov m'avait habituée à mieux et j'ai commencé ce livre avec beaucoup d'attente.

     ATTENTION PEUT CONTENIR DU SPOILE SI PAS LU LES TOMES PRECEDENTS

   Le mulet a vaincu la Fondation, il ne lui reste plus qu'un ennemi avant de pouvoir créer son empire : la Seconde Fondation. Mais qui sont ces hommes et femmes ? Et où se cachent-ils ?

   La première partie de ce tome concerne le Mulet, c'est la fin du volume précédent. J'ai trouvé cette partie très décevante. Asimov m'avait habitué à des chutes spectaculaires, et celle-ci est banale, je ne l'ai même pas bien comprise.

   J'ai aussi trouvé ce tome plus compliqué, il y a de grandes parties où l'auteur parle de physique ou autres sujets que nous simple mortel ne comprenons pas.

   Il n'y a pas que des points négatifs pourtant, j'ai beaucoup aimé le personnage d'Acardia dans la seconde partie. Elle est jeune, intelligente et aime lire, bref je me suis beaucoup identifiée à elle. 

   Un gros coup de coeur aussi sur la révélation de l'emplacement de la Seconde Fondation. Asimov a vraiment réussi à nous tenir en haleine pendant tous le livre.

 

   En conclusion, ce n'est pas le meilleur tome de la saga, mais l'histoire avance assez bien.

Note : 6.5/10

Le paradoxe de Vasalis de Raphaël Cardetti

Titre : Le paradoxe de Vasalis
Auteur : Raphaël Cardetti
Origine : Française
Date : 2010
Prix : 7.90 euros
Information : Premier tome d'une saga. Le second tome est sorti. Pas d'info sur un troisième tome.

Résumé :

    Lorsque le vieil homme est entré dans sa boutique, avec son panama et son élégance désuète, Valentine l'a pris pour un client ordinaire. Un de ceux dont elle restaure à la chaîne les tableaux sans valeur.
   Cette fois, c'est d'un codex médiéval dont il s'agit. Un livre dans un état déplorable, sans beauté ni rareté, bien loin des chefs-d'œuvre qu'elle soignait au Louvre, avant qu'une grave faute ne la mette au ban de sa profession.
   Mais quand elle apprend que l'ouvrage pourrait cacher un texte légendaire et que le vieil homme n'est autre que l'illustre marchand d'art Elias Stern, Valentine vacille. Le destin vient de frapper à sa porte, mais elle ignore si c'est pour le meilleur ou pour le pire.

Avis :

   J'ai bien aimé ce roman, il m'a changé de la jeunesse que je lis depuis un moment et qui me gave.

De plus je trouve la couverture vraiment magnifique !

   Valentine est une restauratrice d'art, condamnée à devoir restaurer des objets sans importance. Jusqu'au jours où un mystérieux vieil homme entre dans son atelier et lui propose de restaurer un étrange codex.

   J'ai beaucoup aimé l'ambiance de ce roman, l'auteur nous décrit un Paris où l'art est omniprésent. J'adore les romans se situant en France, j'aime pouvoir me repérer dans l'espace.

   Il y a des références dans ce livres d'auteurs, de peintres et d'autres personne du Moyen-Age (que moi-même je ne connaissais pas tous), mais cela ne gène pas la compréhension du roman (même si on se sent fière quand on les comprend).

   Pour moi une fiction historique est bonne quand à la fin on se demande "mais est-ce que ça c'est vraiment passée ?" Et R. Cardetti a réussi à me faire douter, à me donner envie d'étudier cette période et d'aller au musée.

   Les personnages sont des gens intelligents, mais pas des génies non plus. Valentine est une femme passionnée par son travail, qui suite à son licenciement est devenue dépressive. Elle doute de son talent et donne tous ce qu'elle a dans sa seconde chance.

   David est un doctorant qui a un sujet de thèse pratiquement impossible à finir et à peur de son avenir. Je me suis vue en lui, car j'ai envie de faire des études d'histoire et c'est vrai que son histoire m'a un peu fait peur vis-à-vis de mon avenir.

   L'écriture de l'auteur est agréable et travailler. C'est vraiment un livre pour adulte. A partir du milieu du roman l'histoire devient vraiment addictive et l'action se développe fortement.

   Certains points comme la fondations restes des mystères mais je pense qu'ils seront développés dans le second tome.

   En conclusion, de cette longue chronique. Un bon roman qui nous apprend pleins de chose sur l'art. Pour les amoureux d'histoire et de l'art.

Note : 7.5/10